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My destiny, to be the Brave

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Synopsis
Yamato is a young orphan (like all shonen mcs) most likely Itachist who looks like a classic Isekai hero (chubby, nerdy, +/- handsome and most likely Itachist), with a classic Isekai hero life. Until Truck-kun does his job and reincarnates him in a classic Isekai world, under the name of Cael Valenhart, the Brave
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Chapter 1 - Le poids du monde (et des chips)

Narré par Yamato, un marginal japonais avec un sens de l’humour bien trop intact pour son taux de souffrance.

Je crois que ça commence toujours pareil, non ? Un ciel gris, des couloirs crasseux, le bourdonnement fluorescent d’un néon qui clignote comme un stroboscope en fin de carrière, et moi, Yamato — 15 ans, 78 kilos, aucun ami, orphelin, et actuellement en train de me faire braquer pour la troisième fois de la semaine. Oui, on appelle ça une « routine ». Et croyez-moi, celle-ci ne vaut pas un épisode filler de Boruto.

— « Allez, pose ton fric, ton bento et tes points de dignité, Yamafat. » Kenta. 1m78, 2 neurones, et une passion pour le racket façon JRPG : toujours le même script.

— « Pourquoi on fait ça déjà ? » demande Hiroki, son acolyte au QI d’une biscotte humide.

— « Ta gueule, suis le scénario, » grogna Kenta sans la moindre hésitation.

Et là, pause narrative. Juste un instant.Tu vois ce que je vois, cher lecteur ? Moi aussi je me demande si je suis pas dans une sorte de simulation foireuse. Les mecs, c’est littéralement des PNJ. Même moi, je ne suis pas sûr d’être réel parfois. Mais bon. Allons-y.

— "Tiens, prends mon bento. J’ai mis des algues en forme de smiley. Ironique, hein ?" Je tends la boîte à lunch. Hiroki la chope. Il l’ouvre, renifle. Il sourit.

— "Cool, merci l’otaku. J’aime quand tu coopères." Puis il me colle un coup de poing. Juste comme ça, pour le style.

… C’est fou comme le goût du sang s’accorde bien avec celui du riz vinaigré.

Retour au bercail

Chez moi, c’est mieux... enfin, pas vraiment. Je vis avec mes deux frères. Ils ne sont pas méchants, hein. Pas de coups, pas d’insultes. Juste... ce regard. Ce fameux regard. Celui qui dit : « T’es de la même famille que nous, mais franchement, on ferait bien un test ADN, au cas où. »

— « Tu pues le miso froid, Yamato, » m’a lancé l’aîné hier.

— « Tu pourrais marcher plus doucement, on t’entend vibrer à l’étage, » m’a dit l’autre.

Classique. Une ambiance familiale chaleureuse.

La scène du destin

C’était censé être un jour normal. J’avais mangé un yaourt périmé, j’avais oublié mon parapluie et j’avais pris la ligne H, alias la ligne « Harceleur Express ». Mais alors que je passais près du vieux terrain de sport, je l’ai vue.

Aoi.

En train de se faire coincer par trois gars du club de foot. Je ne sais pas pourquoi j’ai bougé. Sérieusement. Un instinct ? Une pulsion ? Un scénariste en galère ? Toujours est-il que j’ai crié :

— « Hé ! Lâchez-la, bande de cafards stéroïdés !" Et eux, très logiquement, ont tourné la tête.

— « T’es qui, toi ?! » — « Un mec qui lit trop de mangas de shonen..."Et là, j’y suis allé. Comme un boulet de chair. J’ai poussé l’un d’eux, Aoi s’est échappée, les autres se sont retournés vers moi. Les coups sont tombés. D’abord dans le ventre. Puis dans les côtes.

Je me suis relevé. Un réflexe. Un truc de con.

— "Putain… je suis sûr que même Seiya de Pégase il aurait abandonné à ce stade…"Pause. Réflexion.— "…Quoique non. Lui, il aurait crié ‘ATHÉNA’ en se relevant, j’imagine."

Erreur stratégique. Ils ont trouvé ça drôle. Et m’ont frappé encore plus fort.

— "Hé !"Une voix. Une vraie. Forte. D’autorité.Un gardien de la paix venait d’arriver. Les gars se sont barrés. Aoi aussi. Sans même me regarder. Juste un "T’as cru que j’avais besoin d’aide, gros lard ?!"

…Charmant.

Le gardien s’est penché vers moi.

— "Tu vas bien, p’tit ?"

— "Oui…" ai-je menti, les yeux embués.

Et je me suis relevé, titubant. J’ai traversé la rue.Je ne regardais pas. J’étais trop dans ma tête.

Puis…

BANG.

La douleur fut instantanée. Mon corps projeté. Mon monde flouté.

— "TRUCK-KUN !?" s’écria le gardien.

— "Je fais juste mon job," répondit le conducteur, stoïque, en essuyant son pare-brise ensanglanté.

L’entre-deux mondes

Flottement.Silence cosmique.Je dérive dans un vide lumineux.

Et là… une lumière. Immense. Sacrée.

Ma bouche agit d’elle-même.

— "…Lord Itachi ?"

La lumière frémit. Puis… s’ouvre.Une silhouette divine apparaît. Et je parle bien d’une déesse de type "fan-service.exe".Cheveux argentés, poitrine générée par IA, habits transparents… bref, un design validé par le comité des clichés.

— "Bienvenue, Yamato."

— "Attendez… vous êtes… un homme ? Une femme ? Un Itachi cosplayé ?"

Elle rit.

— "Ah, les humains et leurs petites cases. En vérité, je suis tout : homme, femme, étoile filante et meme Facebook. Mais selon les règles de ce scénario débile, j’ai dû choisir une apparence ‘aguichante’ pour que les lecteurs restent accrochés."

— "Wow. Même vous, vous détestez le système."

— "Je suis littéralement le système."

Je me frotte les yeux.

— "Mais alors… vous avez entendu quand j’ai dit Lord Itachi ?"

Elle sourit.

— "Bien sûr. Ce nom est puissant. Il traverse les dimensions. D’ailleurs, c’est le nom de celui qui a inspiré mon premier avatar."

— "Itachi… est un Dieu ?"

— "Pas Dieu. Un des Dieux. Mais dans cet isekai, tu vas découvrir qu’il y a bien pire… et bien plus absurde."

Elle me tend la main.

— "Viens, Yamato. Ou plutôt… Cael Valenhart. Car c’est ainsi qu’on t’appellera dans ta prochaine vie."

[Fin du Chapitre 1]